La voie du silence

Écrire, c’est rester debout dans le silence.


Et si l’on s’aimait

Au détour d’un match, celui qui nous tient à cœur, vient le moment de gloire.
Les buts pleuvent au-dessus du stade, les cris des spectateurs deviennent une forme de dopamine.
Les joueurs entrent dans l’histoire : celle de la France, celle d’une nation tout entière.

Une effervescence s’installe, comme une bulle d’euphorie qui enveloppe le monde.
Du côté de l’adversaire, il y a de la tristesse, de la honte parfois, mais aussi le soutien d’un peuple qui, malgré tout, aime ses joueurs. Car l’amour est plus fort que la défaite.

Les jours qui suivront seront doux, savoureux pour les passionnés, alors que la vie reprendra son cours.
Et au détour des villages, des maisons, on verra des sourires aux couleurs de la France.

Car pour une fois, nous sommes tous Français, peu importe notre couleur de peau.
Le PSG a gagné, mais c’est la France tout entière qui s’est levée.
Certains ne se réjouiront peut-être pas, mais au-delà du score, il y avait un autre enjeu :
la montée de jeunes joueurs, brillants, talentueux, qui ont joué avec perfection.

Alors, au-delà du jeu, il y a l’amour, la joie, la fierté.
Un jeu simple, populaire, parfois devenu privilégié, mais qui, dans son âme, reste accessible à tous.

Encore bravo.
Et si, pour une fois, on choisissait simplement de s’aimer ?



Laisser un commentaire