L’inconscience du réel plonge l’âme dans les profondeurs,
dans les méandres d’esprits convaincus que la force se confond avec les armes.
Certains croient dominer en imposant la violence,
en infligeant des coups, des blessures,
comme s’il s’agissait d’un rite d’appartenance.
La terreur devient pour eux source de satisfaction,
une joie froide,
qui, au péril de leur vie, protège des cerveaux asservis.
Depuis le sommet d’une pyramide invisible,
certains cherchent à contrôler le monde,
à manipuler les masses à leur avantage.
Nous vivons dans un monde d’enfer,
où le non-respect des lois est célébré comme une victoire,
où même la mort peut être perçue comme un triomphe.
Et pourtant, derrière chaque massacre,
se cachent des vies brisées,
des innocents anéantis.
Tout cela, uniquement parce que l’Homme
est avide de pouvoir
et assoiffé d’argent.
Alors on s’interroge :
Dans quel monde sommes-nous ?
Pourquoi accorder autant d’importance
à ce qui n’est que matière,
éphémère, froid, et vide de sens ?
Deux mondes se superposent,
s’entrelacent, se heurtent.
D’un côté, un État affaibli,
démuni face aux réalités.
De l’autre, des mafias surpuissantes,
organisées, invisibles mais omniprésentes.
Ces deux entités se concurrencent,
mais ne jouent pas à armes égales.
Alors une question persiste,
comme une vérité qu’on refuse d’entendre :
Qui commande réellement le monde ?

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